VEILLE REGLEMENTAIRE

Hausse du Smic

Le salaire minimum de croissance est relevé à compter du 1er novembre 2024

Par  – Le 24 octobre 2024.

A compter du 1er novembre 2024, le montant du salaire minimum de croissance (Smic) s’élève à :

  • 11,88 euros l’heure en métropole, en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à La Réunion, à Saint-Barthélemy, à Saint-Martin et à Saint-Pierre-et-Miquelon ;
  • 8,98 euros l’heure à Mayotte.

Le montant du minimum garanti est fixé à 4,22 euros.

https://www.centre-inffo.fr/site-droit-formation/actualites-droit/hausse-du-smic

 

Mise en œuvre d’Erasmus+ 2021-2027 : le point du Parlement européen

La résolution de janvier 2024 récemment publiée du Parlement européen dresse un état des lieux de l’exécution du programme Erasmus+.

Par  – Le 18 octobre 2024.

En préambule, le Parlement fait part de plusieurs considérations quant au programme. Il énonce ainsi, entre autres, qu’Erasmus+ est essentiel pour favoriser un sentiment d’appartenance à l’Europe et la compréhension entre les cultures, permettant de renforcer une identité européenne côtoyant les identités nationales ; qu’il a constitué un élément moteur de l’espace européen de l’éducation et qu’il devrait continuer à pouvoir répondre aux tendances futures de l’éducation afin de se conformer aux évolutions sociétales et technologiques. Erasmus+ contribue également à réduire les inégalités et à améliorer la cohésion sociale au niveau de l’Union et des Etats membres. Le Parlement relève en outre que le programme se caractérise par une demande qui dépasse largement les ressources financières disponibles (budget global estimé à 26,2 milliards d’euros), avec des répercussions négatives sur la participation et sur le nombre de projets pouvant être financés. Il relève par ailleurs que la participation des personnes moins favorisées, des apprenants adultes, des jeunes, des ressortissants de pays tiers et des partenariats et organisations de petite taille reste entravée par de lourdes exigences administratives.

https://www.centre-inffo.fr/site-droit-formation/actualites-droit/mise-en-oeuvre-derasmus-2021-2027-le-point-du-parlement-europeen

 

Exonérations des cotisations des apprentis, aides aux entreprises… quels leviers d’action pour adapter le financement sont envisagés en 2025 ?

Le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2025 propose de réduire les exonérations dont bénéficient les apprentis et d’assujettir partiellement leur salaire à la CSG et à la CRDS. Des réductions d’aides sont par ailleurs annoncées dans le projet de loi de finances. Pourquoi de telles modifications sont-elles envisagées, quels seront leurs impacts ? Revue de détails

Par  – Le 14 octobre 2024.

Les chiffres sont connus : le nombre de nouveaux apprentis est passé de 360 000 en 2019 à près de 830 000 en 2022, dans le cadre d’une profonde réforme du système de dépôt et de financement du contrat d’apprentissage. Fin juillet 2024, on compte 915 000 apprentis, soit une augmentation de 4,7 % sur un an [1]. Pour autant, l’apprentissage apparaît comme une source d’économies potentielles. Que prévoit le Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2025 et le Projet de loi de finances pour 2025 ?

L’Inspection générale des affaires sociales et l’Inspection des finances ont récemment identifié 1,1 milliards d’euros d’économies possibles en matière d’apprentissage. Parmi les pistes évoquées par l’IGS figurent notamment :

  • Abaisser le seuil d’exonération de cotisations sociales des apprentis, associé à une suppression de l’exonération de CRDS ;
  • Soumettre la rémunération des apprentis à l’impôt sur le revenu ;
  • Mettre fin à l’aide à l’embauche pour les employeurs d’apprentis des niveaux 6 et 7 d’entreprises de 250 salariés et plus, en la conservant pour tous les niveaux de diplômes pour les entreprises de moins de 250 salariés[2].

Exonérations des cotisations des apprentis, aides aux entreprises… quels leviers d’action pour adapter le financement sont envisagés en 2025 ? – Centre Inffo

 

Liste des certificateurs et des instances de labellisation de prestataires de formation

Cette liste a été mise à jour le 9 octobre 2024 sur le site du ministère du Travail, avec l’ajout de trois organismes certificateurs, et le retrait d’un.

Par  – Le 18 octobre 2024.

Pour rappel, la loi Avenir professionnel a prévu une obligation de certification, par un organisme tiers, des organismes de formation, des organismes d’accompagnement à la VAE, des prestataires de bilans de compétences et des centres de formation d’apprentis s’ils veulent bénéficier de fonds des opérateurs de compétences (Opco), d’une Transitions Pro (CPIR), de l’État, de la Région, de France Travail, de la Caisse des dépôts ou de l’Agefiph.
La liste des organismes certificateurs est publiée sur le site du ministère du Travail.

Au 9 octobre 2024, 41 organismes et 8 instances de labellisation sont accrédités ou autorisés par le Cofrac à démarrer les activités de certification de ces prestataires d’actions concourant au développement des compétences sur la base du référentiel national de certification qualité.

Ont été ajoutés à la liste Dauge Fideliance, LRQA France SAS et OGS certification. N’y figure plus Sphinx Certification.

https://www.centre-inffo.fr/site-droit-formation/actualites-droit/liste-des-certificateurs-et-des-instances-de-labellisation-de-prestataires-de-formation

 

Apprenti victime d’un accident de travail : le CFA n’est pas un tiers à l’employeur

Une décision de la Cour de cassation du 6 juin 2024 apporte des précisions sur les règles de réparation des préjudices subis par un apprenti victime d’un accident de travail.

Par  – Le 02 septembre 2024.

Le principe de la réparation des accidents du travail repose sur des règles qui ont plus d’un siècle (loi de 1898) et qui traduisent un “compromis” :  le salarié est indemnisé dès lors que l’accident a lieu sur le temps et le lieu de travail. Cette présomption lui garantit une indemnisation automatique mais non intégrale car la victime ne peut pas demander devant un juge la réparation sur le fondement du droit commun de la responsabilité (article L451-1 du Code d la sécurité sociale). La réparation est forfaitaire (rente pouvant être majorée).

Une seule exception : la faute inexcusable de l’employeur.

Si cette faute est prouvée, la victime de l’accident de travail peut, sous certaines conditions, demander à l’employeur devant la juridiction de sécurité sociale la réparation du préjudice causé par les souffrances physiques et morales par elle endurées, de ses préjudices esthétiques et d’agrément ainsi que celle du préjudice résultant de la perte ou de la diminution de ses possibilités de promotion professionnelle (article L 452-3 du Code de la Sécurité sociale) ou de tout autre préjudice (Cons. Cons. 18 juin 2010, QPC n°2010-8).

https://www.centre-inffo.fr/site-droit-formation/apprenti-victime-dun-accident-de-travail-le-cfa-nest-pas-un-tiers-a-lemployeur

 

Précisions jurisprudentielles sur le congé de formation économique, sociale, environnementale et syndicale

Dans deux décisions du 12 juin 2024, la Cour de cassation apporte des précisions sur la durée du congé de formation économique, sociale, environnementale et syndicale à laquelle peut prétendre un salarié appelé à exercer des fonctions syndicales.

Par  – Le 31 juillet 2024.

Dans chacune de ces deux affaires, un salarié, nouvellement désigné en qualité de délégué syndical avait formulé une demande de congé de formation économique, sociale, environnementale et syndicale. Ayant déjà bénéficié d’un tel congé à hauteur de 12 jours, leur employeur leur avait opposé un refus en se fondant sur les dispositions de l’article L2145-7 du Code du travail qui précise que “la durée totale des congés de formation économique, sociale et environnementale et de formation syndicale pris dans l’année par un salarié ne peut excéder 12 jours. Elle ne peut excéder 18 jours pour les animateurs des stages et sessions”.

Mais c’était oublier qu’une autre disposition législative ad hoc existe pour les salariés appelés à exercer des fonctions syndicales. Ces derniers bénéficient du congé de formation économique, sociale, environnementale et syndicale et dans ce cas, “la durée totale des congés pris à ce titre dans l’année par un salarié ne peut excéder 18 jours” (article L2145-1 du Code du travail).

https://www.centre-inffo.fr/site-droit-formation/actualites-droit/precisions-jurisprudentielles-sur-le-conge-de-formation-economique-sociale-environnementale-et-syndicale

 

Contrat d’apprentissage : de nouveaux Niveaux de Prise en Charge s’appliqueront dès le 15 juillet

Deux délibérations du Conseil d’administration de France compétences, adoptées le 16 mai 2024, détaillent les procédures complémentaires et de révision des niveaux de prise en charge (NPEC) des contrats d’apprentissage.

Comment sont déterminés les NPEC ?

Les branches professionnelles, via leur Commission paritaire nationale de l’emploi (CPNE) ou leur commission paritaire de branche, déterminent pour chaque diplôme ou titre à finalité professionnelle préparé, un niveau de prise en charge (NPEC).

Celui-ci est transmis, par l’intermédiaire de l’OPCO, à France compétences qui opère un travail de régulation en formulant des recommandations sur les NPEC proposés par les branches.

Contrat d’apprentissage : de nouveaux Niveaux de Prise en Charge s’appliqueront dès le 15 juillet  – Akto

Priorités 2024 du FNE-formation

Une instruction du 30 avril 2024 fixe les modalités de mobilisation du FNE-formation en 2024

Par  – Le 26 juin 2024.

La principale nouveauté par rapport à 2023 concerne les axes prioritaires. Outre les transitions écologique, numérique, alimentaire, la transition démographique a été ajoutée pour tenir compte du vieillissement de la population et des enjeux de la petite enfance. Pour les grands événements, au-delà des jeux olympiques et paralympiques, le FNE-formation peut permettre de financer des formations en lien avec Worldskills 2024. S’agissant du public visé, seront toujours prioritaires les personnes de 55 ans et plus mais aussi les salariés des PME.

L’instruction précise que les conventions annuelles conclues entre le ministère du Travail et les Opco doivent mentionner les modalités de contrôle de la mise en oeuvre du FNE-formation et de contrôle du service fait.

https://www.centre-inffo.fr/site-droit-formation/actualites-droit/priorites-2024-du-fne-formation

 

PARCOURSUP

Calendrier 2024 de la procédure nationale de préinscription pour l’accès dans les formations initiales du premier cycle de l’enseignement supérieur

Arrêté du 22-2-2024 – JO du 2-3-2024

MESR – DGESIP A-MOSS

Vu Code de l’éducation, notamment article D. 612-1-2 ; arrêté du 4-11-2019

Chapitre I – Dispositions relatives à la phase principale de la procédure nationale de préinscription

Article 1 – La phase principale de la procédure nationale de préinscription est ouverte sur la plateforme Parcoursup jusqu’au 12 juillet 2024 inclus. Elle comprend :

1° La phase de dépôt des vœux d’inscription, ouverte jusqu’au 14 mars 2024 à 23 h 59 (heure de Paris) ;

2° La phase de confirmation des vœux, ouverte jusqu’au 3 avril 2024 à 23 h 59 (heure de Paris) ;

3° La phase d’examen des vœux et de saisie des données d’appel par les établissements proposant des formations inscrites sur la plateforme, ouverte jusqu’au 21 mai 2024 inclus ;

4° La phase de vérification des classements et données d’appels, ouverte du 22 mai 2024 au 27 mai 2024, à 14 h 00 (heure de Paris) ;

5° La phase de réponse des établissements et de choix des candidats, ouverte du 30 mai 2024 au 11 juillet 2024 inclus.

https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/fr/bo/2024/Hebdo12/ESRS2402461A

Formation dispensée à distance : respecter le cadre règlementaire !

Dans une décision du 2 novembre 2023, les juges du Tribunal administratif de Toulouse rappellent les règles présidant à la réalisation de formation à distance.

Par  – Le 26 février 2024.

La formation à distance doit notamment comprendre :

  • une assistance technique et pédagogique appropriée pour accompagner le bénéficiaire dans le déroulement de son parcours ;
  • des évaluations qui jalonnent ou concluent l’action de formation (Art. D6313-3-1 du Code du travail).

Il appartient donc à l’organisme de formation de démontrer que cet accompagnement a été mis en œuvre et que des évaluations ont été organisées.

Formation dispensée à distance : respecter le cadre règlementaire ! – Centre Inffo (centre-inffo.fr)

Qualiopi pour le sous-traitant : V9 du Guide de lecture RNQ publiée

8/1/2024
Un peu moins de 2 mois après la publication de la V8 du Guide de lecture RNQ de Qualiopi tenant compte des évolutions relatives à l’arrêté du 31 mai, le Ministère vient de publier une version 9. Cette version tient compte des changements apportés par le Décret du 28 Décembre 2023 portant sur l’encadrement de la sous-traitance et l’obligation pour certains sous-traitants de détenir la certification Qualiopi dans le cadre d’actions éligibles au compte personnel de formation (CPF). Quelles évolutions apportent cette 9ème version ? Quel impact pour les organismes sous-traitants ?

Qualiopi pour les sous-traitants : pourquoi cette V9 ?

La publication du Décret du 28 décembre 2023 relatif à l’encadrement de la sous-traitance apporte un grand changement dans le secteur de la formation professionnelle. En effet, il stipule qu’à compter du 1er avril 2024, tout professionnel ou organisme qui se voit confié la réalisation d’une action éligible au CPF doit détenir la certification Qualiopi. Pour être concerné, il ne doit pas relever de régime micro-social, doit justifier d’un CA supérieur à 77 700 € et intervenir sur la totalité de l’action de formation.

La V9 du Guide de lecture national qualité intègre donc les précisions concernant cette nouvelle obligation ainsi que les modalités d’audit des sous-traitants.

https://certif-icpf.org/articles/v9-guide-qualiopi-sous-traitant

CPF, Sous-traitance et Qualiopi : le Décret enfin publié

22/12/2023

Tant attendu depuis l’été dernier puis fin 2023, le Décret n° 2023-1350 du 28 décembre 2023 portant diverses mesures relatives au compte personnel de formation ainsi qu’au bilan de compétences et visant à lutter contre la fraude à ce compte et à interdire le démarchage de ses titulaires vient d’être publié. Une des mesures du Décret porte sur l’encadrement de la sous-traitance réalisée dans le cadre des actions de formation éligibles au CPF. Il confirme l’obligation de certification Qualiopi pour les sous-traitants précisant quelques dispenses.

Vous êtes donneur d’ordre ou sous-traitant réalisant des actions éligibles au Compte Personnel de Formation (CPF) et vous vous demandez :

  • si vous êtes concernés par ce décret et l’obligation de certification Qualiopi
  • quels sont les changements et impacts pour votre activité

Retrouvez dans cet article les points à retenir sur les évolutions apportées par ce Décret.

https://certif-icpf.org/articles/decret-cpf-sous-traitance-qualiopi

Qualiopi : renforcement des audits

Un arrêté renforce les modalités d’audit en vue de la certification Qualiopi et apporte des modifications quant à l’accréditation des organismes certificateurs

 Le 14 juin 2023.

Cet arrêté vise à renforcer le dispositif de certification qualité, ainsi qu’à préciser les modalités d’audit des organismes de formation et harmoniser les pratiques d’audit des organismes certificateurs.

Modalités d’audit

Les organismes réalisant des actions concourant au développement des compétences doivent être certifiés Qualiopi s’ils veulent bénéficier de fonds publics ou mutualisés. Pour obtenir la certification, ils doivent notamment se soumettre à un audit initial, puis à un audit de surveillance et à un audit de renouvellement dans les conditions fixées par un arrêté du 6 juin 2019. L’arrêté du 31 mai 2023 modifie les modalités de ces audits. Les nouvelles dispositions s’appliqueront le 1er septembre prochain.

Audit initial

L’audit initial nécessite la collecte préalable par l’organisme certificateur de certaines données auprès de l’organisme candidat à la certification. Parmi ces données figureront le statut juridique de l’organisme, les coordonnées du dirigeant pour les personnes morales ou de la personne physique candidate, le numéro SIREN ainsi que le dernier bilan pédagogique et financier (BPF) ou, en l’absence de ce document, pour les organismes débutant leur activité, le montant des produits perçus par catégorie de financeur. Tous les organismes, et plus seulement ceux d’au moins trois salariés, devront transmettre un organigramme.

https://www.centre-inffo.fr/site-droit-formation/qualiopi-renforcement-des-audits

Mise en place de la VAE inversée

Un décret du 26 mai 2023 fixe les modalités de mise en oeuvre de l’expérimentation de la VAE inversée.

 Le 31 mai 2023.

La loi n° 2022-1598 du 21 décembre 2022 prévoit l’expérimentation, pendant trois ans du 1er mars 2023 au 28 février 2026, de la validation des acquis de l’expérience (VAE) inversée, c’est-à-dire d’un contrat de professionnalisation associant des actions permettant une VAE.

Contrats éligibles

Seront éligibles à l’expérimentation les contrats de professionnalisation conclus dans le cadre de parcours professionnels, prévus par des projets visant à favoriser l’accès à la certification et à l’insertion professionnelle dans les secteurs rencontrant des difficultés particulières de recrutement (secteur sanitaire et social, de la cuisine et du service, du commerce, de la logistique et de la manutention, de l’industrie, de l’énergie, du bâtiment/rénovation…).

Mise en oeuvre

Un appel à projets national pour les prestataires

L’expérimentation sera mise en place dans le cadre d’un appel à projets national, dont le cahier des charges sera fixé par arrêté (non encore publié à ce jour), et dans la limite de 5 000 parcours individuels.

Des modalités assouplies du contrat de professionnalisation

Les contrats de professionnalisation seront mis en œuvre selon les règles du Code du travail applicables aux contrats de professionnalisation hors expérimentation, à l’exception des modalités suivantes :

  • le contrat pourra être conclu avec toute personne âgée de 16 ans révolus et plus ;
  • la durée maximale des actions de professionnalisation sera de 36 mois (au lieu de 12 mois en principe). Il n’y aura pas de durée minimale ;
  • le contrat sera conclu en vue d’obtenir, notamment par la voie de la VAE, un diplôme ou un titre à finalité professionnelle enregistrés au répertoire national des certifications professionnelles (RNCP), un certificat de qualification professionnelle (CQP) de branche ou interbranche, un ou plusieurs blocs de ces certifications professionnelles ainsi qu’une qualification reconnue dans les classifications d’une convention collective nationale de branche en vue d’exercer une activité dans les secteurs rencontrant des difficultés particulières de recrutement.

https://www.centre-inffo.fr/site-droit-formation/actualites-droit/mise-en-place-de-la-vae-inversee

FNE Formation : nouvelle mobilisation, nouvelles orientations

Une instruction du 21 avril 2023 fixe les modalités de mobilisation du FNE Formation et de conventionnement entre l’Etat et les Opco dans ce cadre.

 Le 17 mai 2023.

Le FNE est désormais confirmé comme instrument au service des transitions (transition écologique, numériques, alimentaire), tout en restant capable d’apporter des réponses de formation adaptées en cas de crise (Covid 19) ou de besoins spécifiques (besoins de formation liés aux grands évènements sportifs comme la coupe de rugby 2023 et les jeux olympiques et paralympiques 2024).

Entreprises éligibles

Sont éligibles toutes les entités, quel que soit leur forme ou statut juridique, exerçant une activité économique.
Sont notamment considérées comme telles les entités exerçant une activité artisanale ou d’autres activités à titre individuel ou familial, les sociétés de personnes ou les associations qui exercent régulièrement une activité économique (RGEC n°651-2014, annexe 1, article 1er).

https://www.centre-inffo.fr/site-centre-inffo/actualites-centre-inffo/le-quotidien-de-la-formation-actualite-formation-professionnelle-apprentissage/articles-2023/fne-formation-nouvelle-mobilisation-nouvelles-orientations

 

Transfert du contrat d’apprentissage en cas de cession du fonds de commerce

En cas de modification dans la situation juridique de l’employeur, les contrats de travail sont transférés de plein droit au nouvel employeur (article L1224-1 du Code du travail). Ce sera ainsi le cas lorsqu’il y a cession du fonds de commerce, fusion ou encore succession. Peu importe le statut du contrat (CDD, CDI, temps plein, temps partiel).

Par  – Le 15 mai 2023.

Le contrat d’apprentissage n’échappe donc pas à cette règle. Il est, comme les autres contrats de travail en cours au jour de la modification dans la situation juridique de l’employeur, automatiquement transféré au nouvel employeur, qui doit en poursuivre l’exécution.

Des conditions doivent être réunies pour que ce « transfert » soit possible. Et leur appréciation alimente un abondant contentieux. En revanche, plus rares sont les décisions portant sur les effets du transfert du contrat, la décision de la Cour de cassation du 19 avril 2023 mérite donc un commentaire.

En principe, le nouvel employeur est tenu, à l’égard des salariés transférés, aux obligations qui incombaient à l’ancien employeur (ancienneté, salaire, clause de non-concurrence, etc). En principe seulement car le législateur a réservé deux exceptions :

  • en cas de procédure de sauvegarde, de redressement ou de liquidation judiciaire ;
  • en cas de substitution d’employeurs intervenue sans qu’il y ait eu de convention entre ceux-ci (article L1224-2 Code du travail).

Dans ces deux situations, le salarié concerné ne pourra pas demander au nouvel employeur le paiement des dettes nées avant la date de transfert de son contrat de travail.

Dans l’affaire jugée le 19 avril 2023, le cessionnaire contestait la demande de rappel de salaire de l’apprenti dont le contrat avait été transféré, la cession ayant eu lieu, selon lui, alors que le cabinet de coiffure était en redressement.

https://www.centre-inffo.fr/site-droit-formation/transfert-du-contrat-dapprentissage-en-cas-de-cession-du-fonds-de-commerce

 

[Club du droit n° 1] 5 ans  après : quelle réforme pour la formation professionnelle ?

Premier Club du droit de l’année afin de faire le point sur les ajustements de la réforme de la formation professionnelle.
Rendez-vous le 18 avril 2023.

Par  – Le 07 février 2023.

Votre cycle de veille juridique et stratégique 100 % à distance de 10 h à 12 h

Au programme du club du droit n° 1

2004, 2009, 2014, 2018 : il ne se passe jamais 5 ans sans une réforme de la formation professionnelle. 2023 verra aussi l’adoption de nouvelles mesures sur le sujet. Après le « big bang », le système de la formation cherche un nouvel équilibre. Ce premier rendez-vous fait le point sur les ajustements à venir.

https://www.centre-inffo.fr/evenements/club-du-droit-5-ans%e2%80%af-quelle-reforme-pour-la-formation-professionnelle%e2%80%af?utm_source=Prospects&utm_campaign=2f8b82a574-EMAIL_CAMPAIGN_2020_08_20_09_40_COPY_01&utm_medium=email&utm_term=0_901b1af3c3-2f8b82a574-413851230

Les salaires en alternance en 2023

Suite à la hausse traditionnelle du Smic au 01 janvier (+1,81%), le salaire des alternants en contrat d’apprentissage ou en contrat de professionnalisation augmente mécaniquement en 2023. La dernière hausse avait déjà eu lieu récemment, le 01 août 2022, et d’autres pourraient intervenir en cours d’année suivant l’évolution de l’inflation.

Pour rappel, le salaire d’un alternant est calculé en pourcentage du Smic ou du salaire minimum conventionnel de branche s’il existe et s’applique à l’entreprise qui l’emploie.

Voici donc le détail des niveaux de salaire en alternance en 2023 :

Salaires du contrat d’apprentissage en 2023

Calculé en pourcentage du Smic mensuel brut (1 709,28 euros à compter du 01 janvier 2023), le salaire d’un apprenti en contrat d’apprentissage s’établit comme suit en 2023 :

Salaires en apprentissage (01/01/2023)
Apprenti – de 18 ans Apprenti de 18 à 20 ans Apprenti de 21 à 25 ans
Salaire brut Montant brut Base de calcul Montant brut Base de calcul Montant brut
1ere
année
27% du Smic 461,51 € 43% du Smic 734,99 € 53% du Smic* 905,924 €
2eme année 39% du Smic 666,62 € 51% du Smic 871,73 € 61% du Smic* 1 042,66 €
3eme année 55% du Smic 940,10 € 67% du Smic 1 145,22 € 78% du Smic* 1 333,24 €
Apprenti de 26 ans et plus
Salaire brut Montant brut
100% du Smic* 1 709,28 €

* En pourcentage du Smic ou du Salaire Minimum Conventionnel (SMC) si existant

https://www.alternance-professionnelle.fr/salaire-alternance/

 

Une prime unique de 6000 euros pour tous les contrats d’apprentissage en 2023

Les ministres Olivier Dussopt et Carole Grandjean ont annoncé les montants de l’aide à l’embauche d’apprentis pour l’année 2023 : elle sera de 6000 euros pour toutes les entreprises, quel que soit l’âge de l’alternant.

Un montant unique pour tous les contrats d’apprentissage

Lors de la visite d’un atelier de la menuiserie Maleville, le ministre du Travail et la ministre déléguée chargée de l’Enseignement et de la Formation professionnels ont annoncé les montants d’aides à l’embauche d’apprentis et de salariés en contrat de professionnalisation de moins de 30 ans qui s’appliqueront pour l’année 2023.

Poursuivant dans sa volonté de soutenir l’apprentissage, le gouvernement a choisi d’instaurer une aide de 6000 euros qui sera versée à toutes les entreprises, pour les contrats conclus avec un alternant, mineur comme majeur, du 1er janvier au 31 décembre 2023, pour la première année d’exécution du contrat.

Afin de renforcer l’accès à l’apprentissage des jeunes les moins qualifiés, le dispositif mis en place pour 2023 procède à une élévation du niveau de l’aide pour les alternants mineurs, qui passe de 5 000 à 6 000 euros. Jusqu’à présent le montant des primes variait de 5 000 à 8 000 €.

https://www.alternance-professionnelle.fr/prime-unique-apprentissage/

Protection des données personnelles des stagiaires : quelles sont les obligations et les opportunités pour les organismes de formation ?

Le 23 septembre 2022.

Objectifs

  • Connaître les dispositions du règlement général sur la protection des données personnelles (RGPD).
  • Mesurer leurs impacts sur les relations avec les clients, adhérents, stagiaires et sous-traitants.
  • S’inspirer de bonnes pratiques ou d’initiatives prises par des référents RGPD.

La digitalisation de la formation, l’usage des plateformes d’apprentissage en ligne (LMS ou learning management system) ou tout simplement d’un CRM (logiciel de gestion de la relation client) obligent plus que jamais les prestataires de formation à être à jour sur le respect du RGPD(1). 4 ans après son entrée en vigueur, certains organismes l’ont bien compris et ont choisi de nommer un délégué à la protection des données (DPD ou DPO) ou un responsable des données personnelles. Pour autant, il n’est pas certain que tous les prestataires de formation le respectent suffisamment ou sachent le respecter.

https://www.centre-inffo.fr/evenements/master-class-protection-des-donnees-personnelles-des-stagiaires-quelles-sont-les-obligations-et-les-opportunites-pour-les-organismes-de-formation?utm_content=buffer148ec&utm_medium=social&utm_source=twitter.com&utm_campaign=buffer

 

Le versement mobilité, ça vous concerne ?

Le versement mobilité est une contribution locale des employeurs, recouvrée par l’Urssaf afin de financer les transports en commun dans les régions, les départements et les communes. Mais qui est concerné par ce versement ? Sous quelles conditions ? Toutes les réponses.

Quels employeurs sont concernés par le versement mobilité ?

Tous les employeurs publics et privés sont potentiellement concernés par le versement mobilité (voir liste non exhaustive ci-dessous), mais tous n’ont pas à le payer.

En tant qu’employeur vous devez payer le versement mobilité :

  • Si vous êtes localisé en Ile-de-France et que vous employez 11 salariés et plus.
  • Pour les employeurs localisés en dehors de l’Ile-de-France, vous êtes soumis au versement mobilité si vous employez 11 salariés et plus et que vous êtes localisés dans le périmètre d’une autorité organisatrice de la mobilité où a été institué le versement mobilité.

https://www.economie.gouv.fr/entreprises/versement-mobilite-transport?xtor=ES-29-[BIE_312_20220525]-20220525-[https://www.economie.gouv.fr/entreprises/versement-mobilite-transport]#

 

Les salaires en alternance en 2022

Suite à la hausse traditionnelle du Smic au 01 janvier, le salaire des alternants augmente mécaniquement en 2022. La dernière hausse avait déjà eu lieu récemment (le 01 octobre 2021) pour rattraper l’inflation mais les niveaux de rémunération des contrats en alternance ne devraient plus connaitre d’évolution cette année.

Pour rappel, le salaire d’un alternant est calculé en pourcentage du Smic ou du salaire minimum conventionnel de branche s’il existe et s’applique à l’entreprise qui l’emploie.

Voici donc le détail des niveaux de salaire en alternance en 2022 :

Salaires du contrat d’apprentissage en 2022

Calculé en pourcentage du Smic mensuel brut (1 603,12 euros à compter du 01 janvier 2022), le salaire d’un apprenti en contrat d’apprentissage s’établit désormais comme suit :

Salaires en apprentissage (01/01/2022) Apprenti – de 18 ans Apprenti de 18 à 20 ans Apprenti de 21 à 25 ans
Salaire brut Montant brut Base de calcul Montant brut Base de calcul Montant brut
1ere
année
27% du Smic 432,84 € 43% du Smic 689,34 € 53% du Smic* 849,65 €
2eme année 39% du Smic 625,22 € 51% du Smic 817,59 € 61% du Smic* 977,90 €
3eme année  55% du Smic 881,72 € 67% du Smic 1 074,09 € 78% du Smic* 1 250,43 €
Apprenti de 26 ans et plus
Salaire brut Montant brut
100% du Smic* 1 603,12 €

Hausse des salaires en apprentissage à compter du 01 mai 2022

https://www.alternance-professionnelle.fr/salaire-alternance/

 

TOUT CE QU’IL FAUT SAVOIR SUR L’ALTERNANCE !

Vous cherchez une formation ou un contrat en alternance ? Retrouvez sur cette page ressource les informations utiles pour tout comprendre à la formation en alternance en contrat d’apprentissage ou en contrat de professionnalisation !

S’il peut être signé en CDD ou en CDI, un contrat en alternance diffère d’un contrat de travail classique de par sa forme et son exécution. Il vise l’obtention d’une qualification professionnelle et repose par définition sur l’alternance d’un enseignement théorique suivi dans un organisme de formation dédié et d’une mise en pratique en condition d’exercice dans l’entreprise.

Les conditions de formation varient suivant le type de contrat signé et il convient de s’informer en amont sur les modalités de mise en place de l’alternance et les obligations qui incombent à l’alternant.

https://www.alternance-professionnelle.fr/trouver-alternance/

 

Place et rôle du tuteur en entreprise

Apprenti, stagiaire, intérimaire ou encore salarié intégrant une nouvelle entreprise, il est fort possible que vous soyez accompagnés au démarrage par un tuteur désigné. Ce dernier doit, en effet, accueillir puis veiller à la bonne intégration du nouveau collaborateur au sein de l’équipe et à son poste de travail. Il peut également accompagner un de ses collègues faisant l’objet d’une promotion ou d’une reconversion. Si la promesse de départ est séduisante, il n’en demeure pas moins que cette démarche doit être encadrée afin qu’elle s’avère réellement bénéfique pour l’ensemble des parties impliquées.

Des conditions à respecter

Devenir tuteur repose sur la base du volontariat. Néanmoins, celui-ci doit disposer d’une expérience significative de plusieurs années et détenir une appétence manifeste pour la transmission. C’est ensuite l’employeur qui va choisir la personne retenue pour assumer cette fonction.

https://www.digiformag.com/pedagogie/role-tuteur-entreprise/

Aménagements pour l’obtention de la certification Qualiopi pour les retardataires en 2022

Très attendu un décret permet d’obtenir encore la certification Qualiopi après la date couperet du 1er janvier 2022. Un décret précise la date de référence à laquelle le financeur d’une action de formation apprécie l’exigence de certification qualité des prestataires d’actions de développement des compétences. Il aménage en outre un délai d’obtention de la certification aux prestataires qui dispensent pour la première fois une action de formation par apprentissage. Il organise enfin une période transitoire, qui sera fixée par arrêté, pour les prestataires ayant signé un contrat avec un organisme certificateur ou une instance de labellisation avant le 1er janvier 2022.

https://www.centre-inffo.fr/site-droit-formation/actualites-droit/amenagements-pour-lobtention-de-la-certification-qualiopi-pour-les-retardataires-en-2022

 

France compétences lance la procédure de révision des niveaux de prise en charge des contrats d’apprentissage

Le 23 décembre 2021

Pour déterminer les niveaux de prise en charge des titres et diplômes préparés par la voie de l’apprentissage dans leur périmètre, les branches professionnelles devront cette année tenir compte des données issues des comptabilités analytiques des centres de formation d’apprentis (CFA). Un exercice délicat au moment où la question de l’équilibre financier du système de la formation est en jeu.

https://www.centre-inffo.fr/site-centre-inffo/actualites-centre-inffo/le-quotidien-de-la-formation-actualite-formation-professionnelle-apprentissage/articles-2021/france-competences-lance-la-procedure-de-revision-des-niveaux-de-prise-en-charge-des-contrats-dapprentissage

 

Réforme de la VAE : « Nous avons un vrai droit à l’innovation » (Olivier Gérard, Beta.gouv.fr)

A l’initiative de la ministre du Travail Élisabeth Borne, une vaste expérimentation de réforme de la validation des acquis de l’expérience (VAE) a démarré à la mi-septembre dans le cadre de Beta.gouv.fr. Le cadre idéal pour innover.

Par – Le 09 novembre 2021.

Qu’il s’agisse du rapport de l’Igas de 2016[ 1 ] ou du rapport Rivoire de 2020[ 2 ], remis mais non publié à ce jour par le ministère du Travail, les conclusions sont les mêmes : le dispositif de validation des acquis de l’expérience (VAE) créé par Vincent Merle et Nicole Péry en 2002 présente une utilité sociale incontestée, mais n’a jamais réussi à atteindre le rythme de croisière espéré. La faute, selon les experts, à une complexité rebutante pour nombre de candidats et à une lenteur procédurale dommageable à l’intérêt de la démarche.

https://www.centre-inffo.fr/site-centre-inffo/actualites-centre-inffo/le-quotidien-de-la-formation-actualite-formation-professionnelle-apprentissage/articles-2021/reforme-de-la-vae-nous-avons-un-vrai-droit-a-linnovation-olivier-gerard-beta-gouv-fr

 

L’APPRENTISSAGE

Le “Précis de l’apprentissage”, document de référence sur la formation en apprentissage

Le ministère du Travail vient de publier un “Précis de l’apprentissage” réalisé par la Délégation générale à l’Emploi et à la Formation (DGEFP). Ce document de référence vise à harmoniser les pratiques et à apporter des réponses à toutes les interrogations que peuvent avoir les acteurs de l’apprentissage concernant les mesures instaurées par la loi “Avenir professionnel” du 5 septembre 2018.

https://www.alternance-professionnelle.fr/precis-apprentissage/

Téléchargez le “Précis de l’apprentissage” de la DGEFP ici.

 

Un plan pour encourager le recrutement de demandeurs d’emploi en alternance

Le gouvernement vient de présenter un plan visant à réduire les tensions sur le marché de l’emploi et les difficultés de recrutement que rencontrent les entreprises. Une partie des fonds de ce plan devrait notamment être destinée à aider les entreprises à recruter des demandeurs d’emploi de longue durée en contrat de professionnalisation.

https://www.alternance-professionnelle.fr/plan-alternance-adultes/

Apprentissage : où trouver des offres ?

Publication : 21 juillet 2021

La recherche d’un contrat d’apprentissage s’apparente à une recherche d’emploi. Plusieurs plateformes et sites internet proposent des annonces en ligne, sans compter les offres directement disponibles sur les sites des entreprises que vous visez. Quelques pistes pour vous aider.
Explorer les plateformes dédiées à l’alternance
Consulter les sites de recherche d’emploi
Parcourir les offres d’entreprises et administrations
Autres pistes pour trouver un employeur

Le site “Orientation pour tous” recense des bourses d’emploi pour trouver un contrat en alternance par secteurs d’activité ou dans votre région, par exemple.

https://www.onisep.fr/Cap-vers-l-emploi/Alternance/Apprentissage-ou-trouver-des-offres

 

CPF transition professionnelle (salariés en CDI)

Le salarié qui souhaite changer de métier ou de profession peut mobiliser son CPF pour suivre une action de formation certifiante en lien avec son projet.


Etes-vous concerné ?

Oui, si vous avez déjà travaillé pendant au moins 24 mois au cours de votre carrière, dont 12 mois dans votre entreprise actuelle.
Ces conditions d’ancienneté ne sont pas exigées si vous êtes en situation de handicap ou si vous avez changé d’emploi après un licenciement économique ou pour inaptitude sans avoir suivi de formation entre ce licenciement et votre réemploi.

CPF de transition – métiers en tension
L’Association Transitions Pro de votre région accordera une priorité de prise en charge aux projets de transition professionnelle portés par des salariés souhaitant se reconvertir vers des métiers en tension ou de salariés des secteurs les plus touchés par la crise économique.

 

Le gouvernement annonce de nouvelles mesures en faveur de l’apprentissage

Les annonces du gouvernement pour soutenir l’apprentissage se sont multipliées ces derniers jours. La plus importante concerne l’élargissement et l’augmentation de l’aide unique à l’apprentissage à partir du 01 juillet. La dernière mesure en date vient du ministère des Armées, qui a promis d’augmenter de 25% le nombre de contrats d’apprentissage signé au sein des armées en 2020.

https://www.alternance-professionnelle.fr/mesures-apprentissage/

 

Les conditions de la visite médicale d’embauche d’un apprenti précisées

Une instruction du ministère du Travail a récemment précisé les conditions dans lesquelles la visite médicale d’information et de prévention, obligatoire à l’embauche d’un apprenti, peut être réalisée par un médecin de ville. Il s’agit là de la mise en œuvre d’une mesure expérimentale prise dans le cadre de la loi “Avenir professionnel” du 5 septembre 2018.

https://www.alternance-professionnelle.fr/visite-medicale-embauche-apprenti/

Walt, nouvelle plate-forme en ligne pour promouvoir l’alternance

Un nouvel outil de promotion de l’alternance vient de voir le jour : Walt. Cette plate-forme en ligne est accessible via Facebook Messenger depuis le 27 novembre.

Fruit du travail de cinq réseaux de CFA (Aftral, les Compagnons du Devoir, le groupe IGS, les Maisons familiales et rurales, et Renasup) en partenariat avec Opcalia et l’Anaf (Association nationale des apprentis de France), Walt vise à valoriser l’alternance auprès des jeunes et de leurs familles.

https://www.alternance-professionnelle.fr/walt-plate-forme-alternance/

 

Donner du sens aux entretiens annuels

Des bonnes pratiques partagées par RH Matin

Par – Le 20 octobre 2021.

Communiquer en interne, calibrer la longueur de la campagne d’entretiens, partager la trame d’entretien en amont… RH Matin partage des bonnes pratiques pour donner du sens aux entretiens annuels.

https://www.centre-inffo.fr/site-centre-inffo/donner-du-sens-aux-entretiens-annuels

 

Revalorisation du Smic horaire au 1er octobre 2021 : les conséquences en paie

La revalorisation exceptionnelle du Smic horaire au 1er octobre 2021 (confirmée par la publication d’un arrêté au JO du 30 septembre 2021) a d’importantes conséquences sur le traitement de la paie en entreprise :

Article 1 

  • Conformément aux dispositions des articles L. 3231-5 et L. 3423-1 du code du travail et compte tenu du niveau de l’indice mensuel des prix à la consommation qui atteint 105,60 pour le mois d’août 2021 ;
  • Le taux du salaire minimum de croissance, tel qu’il résulte du décret n° 2020-1598 du 16 décembre 2020 portant relèvement du salaire minimum de croissance, est majoré de 2,20% pour prendre effet au 1er octobre 2021.

https://www.legisocial.fr/actualites-sociales/4818-revalorisation-smic-horaire-1er-octobre-2021-consequences-paie.html?hash=a728237b977508280e9f449ddb5c1b27

 

Remplir vos obligations de contrôle du pass sanitaire et de la vaccination obligatoire

le 18 octobre 2021

Présentation

L’obligation de présenter un pass sanitaire pour les salariés intervenant dans les lieux concernés s’applique au 30 août 2021.Pour les salariés de moins de 18 ans, cette obligation s’impose au 30 septembre 2021.

En parallèle la loi du 5 août 2021 a posé le principe d’une obligation vaccinale pour certaines professions quel que soit leur lieu d’exercice.

En qualité d’employeur, vous êtes tenu de vérifier le pass sanitaire ou le respect de l’obligation vaccinale de vos salariés concernés. A défaut, vous encourrez de lourdes sanctions.

L’objectif de ce dossier est de vous donner les clés pour vous mettre en conformité avec les dispositions légales vous imposant de contrôler le pass sanitaire ou le respect de l’obligation vaccinale de vos salariés, et de vous aider à réagir rapidement et dans les règles en cas de manquement de l’un d’entre eux.

https://www.legisocial.fr/urgences-rh/remplir-obligations-controle-pass-sanitaire-vaccination-obligatoire.html?hash=a728237b977508280e9f449ddb5c1b27

 

Qu’est-ce que la certification Qualiopi ?

Vous envisagez de créer un organisme de formation ? Sachez que la première étape de votre projet est l’obtention de la certification de qualité Qualiopi. En effet, elle indique que votre établissement peut former d’autres gens. Pour tout savoir sur cette certification, vous êtes invité à continuer votre lecture.

La certification Qualiopi

Marque de certification de conformité suivant le Référentiel National Qualité (RNQ) établi par décret, Qualiopi a été dévoilé par le Ministère du Travail le mois de novembre 2019 pour les prestataires d’action de formation.

https://www.lesnewsdunet.com/lesactus/quest-ce-que-la-certification-qualiopi.html

 

Nouveaux services du site internet « Mon compte formation »

La plateforme du compte personnel de formation (CPF) gérée par la Caisse des dépôts propose de nouvelles fonctionnalités aux usagers.

Le 16 septembre 2021. 

Rectification des déclarations sociales nominatives

Les comptes personnels de formation (CPF) des salariés peuvent contenir des erreurs nécessitant des modifications a posteriori de certains éléments des déclarations sociales nominatives (DSN) par les employeurs.

Ces derniers peuvent désormais, via l’espace des Employeurs et des Financeurs (EDEF), consulter et régulariser les droits à formation de leurs salariés en procédant à une création, modification ou suppression de périodes d’activité ou d’absence dans la DSN.

Aide de l’Etat pour une formation dans le numérique

Dans le cadre du plan de relance, l’Etat verse une aide, limitée à 1 000 euros, pour une formation dans le domaine du numérique (exemples : développeur web, créateur et administrateur d’un site internet, technicien d’assistance en informatique…) quand il n’y a pas assez de droits sur le CPF. Cette aide est liée au dossier de formation : elle est proposée automatiquement sur le portail ou l’application mobile lors de la recherche d’une formation dans le domaine du numérique et son montant est calculé en fonction du besoin du titulaire du compte.

https://www.centre-inffo.fr/site-droit-formation/actualites-droit/nouveaux-services-du-site-internet-mon-compte-formation

 

 

Apprentissage : publication de deux décrets d’application de la loi Avenir professionnel

Le décret n° 2020-373 du 30 mars 2020 apporte notamment des précisions sur les missions des chambres consulaires en matière d’apprentissage, la mise en place de la FOAD en apprentissage, la rémunération des apprentis, les cas de réduction de durée de contrat, les déductions applicables à la taxe d’apprentissage … Le décret n° 2020-372 porte sur les aménagements à la formation pour les apprentis en situation de handicap, la convention tripartite sur la durée du contrat…

Nouveau mécanisme de financement des CFA, nouvelles règles de création des CFA, nouvelles modalités de rupture du contrat…, les nouveautés apportées par la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel concernant l’apprentissage sont particulièrement nombreuses. Un décret relatif à l’apprentissage restait encore à prendre pour mettre en cohérence l’ensemble de la partie réglementaire du Code du travail avec les dispositions issues de la loi du 5 septembre 2018. Ce décret était parfois qualifié de « toilettage ». Il avait en particulier été annoncé dans le « questions-réponses » sur la rémunération des apprentis. Finalement, ce sont deux décrets n° 2020-373 et 2020-372 du 30 mars 2020 qui ont été publiés au Journal officiel du 31 mars 2020.

https://www.centre-inffo.fr/site-droit-formation/apprentissage-publication-de-deux-decrets-dapplication-de-la-loi-avenir-professionnel